J’ai guéri du RGO avec un traitement médical
Face au reflux gastro-oesophagien, le traitement médical le plus prescrit à l’échelle mondial demeure indéniablement les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP).
Les IPP constituent une classe de molécules agissant directement sur l’enzyme responsable de la sécrétion de l’acide gastrique communément appelée pompe à protons, inhibant/empêchant ainsi sa production.
Avantages de ce traitement
Le suppression de production d’acide gastrique favorise la cicatrisation de la muqueuse lésée chez les personnes souffrant de RGO.
À la fin du traitement médical, une absence générale de symptômes crée souvent l’illusion d’une guérison complète.
Cependant, est-ce réellement le cas?
Oui, dans un premier temps.
Néanmoins, si les véritables facteurs à l’origine du reflux ne sont pas corrigés, il est hautement probable que cette guérison soit éphémère et ne dure qu’un laps de temps limité.
Inconvénients de ce traitement
- Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), bien que démontrant une efficacité à court terme et une tolérance apparente, ne s’attaquent pas à la cause sous-jacente du RGO, se limitant plutôt à atténuer ses symptômes.
- À court terme, l’efficacité des IPP est prouvée et leur tolérance semble satisfaisante. En revanche, les IPP sont devenus d’usage courant. Leur utilisation excessive et parfois superflue peut entraîner une prévalence inquiétante à des dépendances.
La FDA préconise de manière explicite de restreindre l’utilisation des IPP à trois périodes de 14 à 28 jours par an. En cas de nécessité prolongée de ces inhibiteurs, une évaluation approfondie des risques encourus par le patient devient impérative.
La chirurgie peut émerger en tant qu’alternative dans certains cas. Toutefois, il est important d’informer les patients envisageant cette option que près de la moitié des individus opérés se retrouvent sous traitement IPP à nouveau cinq ans après l’intervention.
De multiples études convergent pour démontrer que l’administration à long terme ou l’augmentation de la dose des IPP ne sont pas dénuées de risques pour la santé, soulignant ainsi la nécessité d’une approche critique dans la gestion du reflux gastro-œsophagien.